La vie n’est plus la même après le décès des parents



Betty,

La vie n’est plus la même après le décès des parents

La vie n’est plus la même après le décès des parents

Il n’y a pas d’âge pour souffrir de la mort de ses parents et devenir orphelin. Même en étant adulte, nous gardons toujours cette âme d’enfant en évoquant leurs souvenirs, peu importe que nous soyons devenus responsables, indépendants et que nous ayons notre propre famille. Nous ne nous détachons jamais des parents et nous avons toujours besoin d’eux pour nous sentir en sécurité et vivre dans la sérénité.

Mais après leur départ, la vie n’est plus la même

La vie change après la mort des parents, car devenir orphelin est bouleversant même si on est adulte. Tout bascule et à nos yeux, la vie n’a plus de sens. Surgissent alors toutes les émotions qui remontent à la surface et nous submergent. Nous ne comprenons plus rien ; ce père ou cette mère  à qui nous avons toujours eu l’habitude de recourir au moindre problème et souci pour nous protéger, s’en est allé, nous laissant fragiles et démunis d’une certaine affection que personne ne pourrait remplacer.

Cette personne qui nous a façonnée et a défini qui nous sommes, n’est plus. Alors un vide étrange s’empare de nous en nous faisant sentir seuls et le cordon ombilical émotionnel qui nous reliait, est à jamais rompu. Nous savons que nous ne pourrons plus jamais leur parler, rire de leurs habitudes et nous énerver à cause de leur entêtement.

Il n’y a pas d’âge pour souffrir car nous savons que nous cesserons de les voir pour le reste de notre vie.

Lorsque le sentiment de culpabilité s’empare de nous

La souffrance est encore plus terrible lorsqu’un sentiment de culpabilité s’empare de nous ; celui de ne pas avoir été là pour eux lorsqu’ils étaient en vie.

L’emprise de la vie quotidienne, les soucis, le stress, la responsabilité familiale et professionnelle, nous engloutissent et nous éloignent parfois des personnes qui méritent le mieux notre attention. Mais nous ne comprenons cela qu’après les avoir perdues. Nous comprenons qu’il fallait profiter pleinement de ses parents avant qu’il ne soit trop tard.

Et lorsque ce jour arrive, nous ne l’acceptons pas et le remord nous envahit de ne pas avoir assez fait pour eux, de ne pas avoir été assez présent à leur côté et ce sentiment de culpabilité est encore plus terrible.

Aussi anodin soit-il, il n’est jamais  assez de réitérer la nécessité d’être toujours présent auprès des parents afin que le jour de leur départ se fasse sans culpabilité. Et si nous sentons qu’un éloignement s’est fait ressentir, nous devons faire en sorte de le raccourcir et de nous rapprocher d’eux physiquement et émotionnellement  et de profiter de chaque moment et chaque instant, car on ne sait jamais quand est-ce que la mort arrivera. Ce n’est pas uniquement leur corps qui s’en ira mais tout un univers d’enfant fait de câlins, de caresses, de mots réconfortants, qui nous manquera à jamais.

Nous devons prendre conscience qu’ils nous ont mis au monde et qu’ils ne sont pas éternels et leur mort peut être difficile à surmonter d’autant plus si nous les avons négligés de leur vivant ou que nous nous sommes mal comportés vis-à-vis d’eux.

Les jeunes adultes souffrent plus de la mort des parents

Dans une étude, il a été démontré que les jeunes adultes sont plus affectés par la mort de leurs parents que les adultes d’âge moyen, notamment si leurs parents sont décédés d’une manière inattendue. D’où l’importance du soutien de la part de personnes plus âgées afin de les accompagner dans le processus du deuil.

Par ailleurs, selon Pathy Carla Marie Manly, psychologue clinicienne et auteure, le sexe de l’enfant endeuillé peut influencer le degré du chagrin. En effet, les filles réagissent face à la mort des parents d’une façon plus intense et leur chagrin est plus fort et les garçons peuvent être lents à avancer car leurs émotions refoulées ne leur permettent pas de se libérer.

Comment surmonter le deuil des parents ?

Le processus du deuil se fait généralement sur une période allant de 9 à 12 mois. Les émotions négatives sont encore plus douloureuses, lors des fêtes comme celles de Noël ou tout autre évènement. Il est important de l’accepter et de vivre avec leur absence.

  • Accepter les rites funérailles et se réunir dans une pièce où se trouve le corps du défunt afin de réaliser sa perte et recevoir du réconfort de la part des proches qui peut nous faire du bien.
  • Nos parents ou l’un de nos parents n’aimerait pas nous voir consumé par le chagrin ; le mieux est d’essayer de réagir comme ils le voudraient et essayer de faire la paix avec nous-mêmes et nos remords si nous en avons.
  • A la mort des parents ou d’un proche, nous nous rendons compte de l’importance de certaines choses auxquelles nous n’accordions pas de temps. Nous devons redonner un sens et une nouvelle direction à notre vie.
  • Ne plus rester centré sur soi-même et aller vers les autres en élargissant son réseau social pour ne pas sombrer dans la solitude.
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